Comme un énorme rocher dans la marre, Grand Theft Auto Five, tombe sur nos consoles de salon avec fracas, déclenchant un véritable chaos de hurlements, de larmes et de critiques.
Après environ une trentaine d'heures pour boucler l'histoire solo, suivie à mon rythme, c'est à dire en farfouillant dans les coins entre deux missions, j'écris ces lignes avec un sentiment de devoir accompli et de satisfaction totale.
C'est d'abord avec le scénario que je commence cette critique... Test... Ce que vous voulez. Un scénario des plus complets et original, un des plus sympas pondu par Rockstar pour sa série phare selon moi.
Vous incarnez dans un ordre chronologique Franklin, un jeune Gangsta du légendaire gang de Grove Street, véritable "héritier" de Carl Johnson aka CJ (San Andreas), et qui aimerait passer au niveau supérieur.
Ensuite il y a Michael, un ancien braqueur à la retraite, qui a su se faire oublier et profiter tranquillement de son magot dans une belle villa, mais avec une famille de casse-pieds pourris gâtés et qui donnerait bien envie à notre quarantenaire de reprendre du service pour retrouver sa jeunesse d'antan.
Et enfin il y Trevor, un ancien pilote d'avion de l'US Army, renvoyé de l'armée pour son comportement trop agressif et sa fâcheuse tendance à être psychologiquement instable, dépendant au speed, bi-sexuel, suicidaire et j'en passe.
Nos trois protagonistes donc, se retrouvent afin d'enchaîner les braquages mais ont aussi leurs vies avec leurs problèmes, leurs amis, leurs ennemis, bienvenue dans Grand Theft Auto, où toute la décadence de l'Amérique et parodiée grassement mais tout de même avec finesse.
Sur le gameplay, on retrouve les mouvements lourds du volet précédent mais avec plus de réalisme. Les mouvements à pieds son retravaillés, chaque personnage à sa façon de courir, de marcher, de sauter... Et chaque personnage possède son propre petit "pouvoir", malheureusement assez peu exploité mais fun.
Franklin peu ralentir le temps une fois au volant d'un véhicule pour éviter tout éventuel accrochage, Michael possède le même atout mais pour les gunfights, lui permettant de neutraliser rapidement une flopée d'ennemis en enchaînant les tirs à la tête et enfin Trevor peut passer en une sorte de mode "Berserker" lui donnant la capacité d'encaisser plus de dégâts et d'en infliger plus avec n'importe quelle arme.
Pour les véhicules, la conduite est vraiment géniale. Conduire à plein régime sur l'autoroute de San Andreas à travers toute la carte en zigzaguant entre les autres véhicules est un plaisir sans nom, je me suis souvent cru dans Need For Speed Hot Pursuit (mon volet préféré de la série, fermeture de la parenthèse) tellement les sensations de vitesse en sont proches. Le "drift" est réalisable, le tuning aussi! Vous pouvez réaliser tout vos fantasmes mécaniques les plus fous! Libérez le Jacky qui est en vous!
Je termine cette partie gameplay sur les gunfights assez immersifs. Comme pour GTA IV on peut se mettre à couvert derrière tous type d'abris, certains sont même destructibles, tirer à l'aveuglette etc... La sélection des armes se fait par l'intermédiaire d'une roue sur laquelle vous sélectionnez votre joujou en inclinant votre stick sur le coin correspondant, vous m'aurez compris. Et là aussi la possibilité de jouer au Jacky Tuning avec ses armes est possible avec un large éventail de customisations possibles, du silencieux à la lunette thermique en passant par la lampe torche et à quelques peintures.
Pour finir cette (longue) critique, parlons de la partie graphique. C'est beau. Pas incroyable, mais Rockstar a su nous prouver qu'ils on su dompter cette génération de consoles, juste avant sa sortie de scène certes, mais quand même.
Alors oui, il y a de l'aliasing qui pique un peu les yeux, mais la palette de couleurs est chaude, les textures sont belles, les lumières travaillées, les changements climatiques raisonnables. Il peut arriver que le soft rencontre quelques chutes de framerate (images par seconde pour ceux du fond) ou des freezes (écran figés, pour les mêmes du fond) mais cela arrive plutôt rarement.
De légers défauts donc, mais très largement excusables, vu le contenu assez hallucinant que possède cet opus. Du triathlon, de la chasse, des courses de rue, des missions annexes, des défis, sans parler du mode Online disponible depuis peu, vous aurez de quoi vous occuper pour une bonne centaine d'heures facile si vous voulez atteindre les 100%.
GTA V est un diamant de fun à l'état pur. Une licence qui montre une fois de plus qu'elle est inégalable au milieu de ses concurrents. Vous êtes encore là à lire ces lignes? Mais courrez vous le procurer pauvres fous!